dépression postpartum

Signes, causes et traitements de la dépression postpartum

Au cours des premières semaines après l’accouchement, une nouvelle mère vit diverses émotions. Elle ressent généralement de la joie mais peut également éprouver de la tristesse. Les sentiments de tristesse et les accès de pleurs qui suivent l’accouchement sont connus sous le nom de «baby blues». Mais environ une femme sur sept vivra quelque chose de plus intense que le baby blues typique : une dépression postpartum (DPP). Focus.

Description de la dépression postpartum

Les femmes qui accouchent et qui souffrent de tristesse, d’anxiété ou d’inquiétude pendant plusieurs semaines ou plus peuvent souffrir de dépression postpartum (DPP). Alors que le baby blues a tendance à passer rapidement, la DPP peut durer longtemps et affecter gravement la capacité de la femme à s’acquitter de ses tâches quotidiennes.

Signes et les symptômes de la dépression post-partum

Semblable à d’autres types de dépression, la DPP peut inclure un certain nombre de symptômes:

  • Se sentir déprimé pendant la majeure partie de la journée durant plusieurs semaines ou mois
  • Etre distant et en retrait par rapport à la famille et aux amis
  • Perdre l’intérêt pour les activités (y compris le sexe)
  • Manifester des changements d’habitudes alimentaires et de sommeil
  • Se sentir fatigué presque en permanence
  • Etre colérique ou irritable
  • Éprouver des sentiments d’anxiété ou d’inquiétude
  • Avoir des crises de panique

Les symptômes de la dépression postpartum peuvent commencer pendant les premières semaines suivant l’accouchement. Mais parfois, les symptômes ne commencent que plusieurs mois après la naissance de l’enfant. Cette maladie rare et grave comprend des symptômes d’hallucinations (voir ou entendre des choses inexistantes) et de paranoïa.

Causes de la dépression postpartum

Un certain nombre de facteurs peuvent conduire à une DPP. Les femmes ayant des antécédents de dépression et d’autres problèmes de santé mentale courent un risque plus élevé.     Les changements hormonaux qui suivent l’accouchement augmentent aussi le risque de DPP. Il y a, en outre, les facteurs de stress émotionnels tels : les contraintes financières, les changements d’emploi, la maladie ou le décès d’un être cher. On compte aussi le fait d’élever un enfant ayant des besoins spéciaux ou d’avoir des antécédents familiaux de troubles psychologiques. Certaines femmes sont prédisposées à la dépression postpartum. Mais la DPP peut toucher n’importe qui, y compris les femmes qui accouchent normalement et donnant naissance à un enfant en bonne santé.

Traitement de la dépression postpartum

Si vous présentez des symptômes de dépression postpartum, parlez-en à votre médecin ou à un professionnel en santé mentale (voir ici). Votre médecin peut vous recommander de rencontrer régulièrement un thérapeute ou de commencer à prendre des antidépresseurs. Souvent, les deux types de traitement sont combinés. Parfois, la DPP se guérit d’elle-même, mais les symptômes disparaissent plus rapidement à l’aide de médicaments et d’une thérapie adéquate. Les changements de mode de vie peuvent également réduire certains symptômes de la dépression postpartum. Les stratégies suivantes vous aideront à gérer le stress accru associé à la nouvelle parentalité:

  • Dormir suffisamment
  • Faire de l’exercice
  • S’entourer d’un réseau de soutien composé de membres de votre famille et d’amis
  • Manger des repas équilibrés et nutritifs
  • Demander de l’aide pour garder le bébé afin de prendre une pause bien méritée